posté le 11-11-2019 à 18:30:46

Les forces de la RDC tuent le chef d'un groupe armé Hutu dissident

Selon l'armée du Congo, le chef des FDLR, Musabimana Juvenal, aurait été tué lors d'une opération de sécurité dans la province du Nord-Kivu.

 

 

Les forces congolaises ont tué un chef rebelle et quatre de ses gardes du corps au cours d'une opération de sécurité dans l'est du pays, a annoncé l'armée de la République démocratique du Congo (RDC).

Les soldats ont tué le chef rebelle hutu "Musabimana Juvenal, alias le général Jean-Michel Africa ... à la suite d'un affrontement intense" samedi à Rutshuru, dans la province du Nord-Kivu, a annoncé un communiqué de l'armée examiné par l'agence de presse AFP.

 

"Des opérations sont en cours autour de Rutshuru pour éliminer les groupes armés locaux et étrangers", a déclaré le major Guillaume Ndjike Kaiko, porte-parole militaire régional.

Juvénal était un dirigeant des Forces démocratiques hutu pour la libération du Rwanda (FDLR) formées en RDC à la suite du génocide des Tutsi en 1994 au Rwanda voisin.

Son assassinat intervient à peine deux mois après celui d'un autre commandant des FDLR, Sylvestre Mudacumura, en septembre. Mudacumura fait l'objet d'un mandat d'arrêt international depuis 2012.

Les réfugiés hutus rwandais ont créé les FDLR de l'autre côté de la frontière dans l'est de la RDC après le bain de sang qui a fait 800 000 morts, selon les estimations de l'ONU.

Au début du mois dernier, cinq hommes arrêtés à la suite d'une attaque dans le nord du Rwanda, faisant cinq morts, ont reconnu être des rebelles des FDLR.

Les FDLR ont également été une source de friction entre le Rwanda et l’Ouganda au cours de la dernière année. En mars, le Rwanda a accusé l’Ouganda de soutenir les FDLR et un autre groupe rebelle basé en RDC opposé au gouvernement rwandais. L'Ouganda a nié les allégations.

Ailleurs dans le pays, des sources militaires ont déclaré à l'agence de presse AFP que quatre civils avaient été tués samedi dernier lors d'une attaque des rebelles ougandais près de la ville de Beni, dans le nord-est du pays.

Selon des sources, 25 rebelles du groupe des Forces démocratiques alliées (ADF) ont été tués au cours de plusieurs jours d’affrontements, l’armée ayant perdu six soldats.

L'attaque de samedi imputée aux ADF a eu lieu à Eringeti, à environ 60 km de Beni.

Le porte-parole de l'armée régionale, Mak Hazukai, a déclaré à l'AFP que l'armée poursuivait des "opérations" contre le groupe armé, ajoutant que celui-ci avait "subi de lourdes pertes".

Les autorités en RDC tiennent les ADF, l’un des plus violents des quelque 130 groupes armés en activité dans l’est du pays, responsables du massacre de centaines de civils à Beni depuis octobre 2014.

Depuis avril, le groupe armé État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL ou ISIS) a revendiqué plusieurs attentats, mais aucune preuve d’un lien entre lui et les FAD n’a été trouvée.


SOURCE: Aljazeera.com

 


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