C'était le duel des opposés. Le feu contre la glace. La possession contre le contre. Le premier round promettait d'être spectaculaire, il l'a été. Si l'Atlético a eu le dernier mot, c'est grâce à sa première période d'une maîtrise collective époustouflante. Pendant que le Bayern tâtonnait dans un 4-3-3 assez inhabituel, l'Atlético ne s'est pas posé de question. Il a démarré pied au plancher en sortant sa panoplie habituelle : pressing intense, harcèlement des milieux adverses, application défensive et solidité à toute épreuve. C'était du grand art tactique.