#travail
 
 
posté le 24-03-2016 à 08:57:18

l'Association des débrouillards de PLACAM.

Notre but

L’association des débrouillards de PLACAM est une fenêtre sur le monde a travers laquelle les Ouvriers de PLACAM Sarl expriment avec une très grande douleur la piètre manière avec laquelle leurs droits les plus légitimes sont foulés aux pieds par les responsables administratifs, notamment par le chef du personnel de cette entreprise, un chef du personnel qui se voudrait passer pour le Tout Puissant ( Dieu le Père). Nous venons ici lancer des cris de détresse et dénoncer tous les abus dont sont victimes les ouvriers de la dite entreprise: A savoir le non respect du code du travail en vigueur au Cameroun, la non application de la convention collective dans le domaine de la transformation du bois, des conditions de travail jugées très dangereuses dont le manque d’équipement de protection individuelle, la non existence de la sécurité sociale donc en cas d’accident de travail ou de maladie quelconque l’ouvrier est abandonné a son propre sort, des licenciements abusifs. Imaginez-vous que quelque part dans une usine du Cameroun des ouvriers travaillent encore pieds-nues ou alors avec de simples babouches qu’ils se sont eux même achetés comme forme de sécurité personnelle. Un ouvrier qui a travaillé pendant neuf ans se voit a la porte avec pour indemnité de licenciement une maudite somme qui varie entre 200.000frcs et 400.000frcs cfa . Ceci est une réalité qui existe a PLACAM, des bulletins de paie de certains licenciés témoigneront de l’authenticité de cette information et ceci sans omettre de mentionné que nous sommes également victimes des prélèvements d’impôts abusifs, des bulletins vous en diront d’avantage. Des ouvriers travaillent pendant 12 heures de temps et même pas une ration comme le prévoit le code du travail. Pour une entreprise de transformation de bois comme PLACAM qui produit au minimum 10.000 mètre cube de bois de placage mensuellement et ce sans toutefois compter les débités, vous serrez peut être surpris de savoir qu’il n’existe aucune prime de production a l’endroit des ouvriers pour leur dur labeur. Ceci n’est qu’un bref aperçu pour que le gouvernement Camerounais, l’opinion international, l’agence de régulation du travail dans le monde a savoir l’Organisation international de travail, sachent que PLACAM est un mouroir et que le moment est venue pour nous de dire non a cette maltraitance. Nous avions appris dans les livres d’école que l’esclavage avait été longtemps aboli,malheureusement nous sommes forcés de constater qu’avec PLACAM elle n’a fait que renaitre sous une autre forme. Il vous suffit de faire un tour dans cette firme pour témoigner des réalités époustouflantes, incroyables mais vrai, plus que définit dans ce récit que je qualifie de grande ligne. Et comme si tout ceci ne suffisait pas, il fallu que le chef du personnel de la dite entreprise débarque avec un syndicat fictif qu’il impose aux ouvriers sous peine de sanctions, un syndicat dont le soi-disant président n’a jamais rencontré le patron et dont le chef du personnel impose lui-même le dicta. Tous les ouvriers qui ont seulement un temps soit peu tentés de s’y opposer ont reçu des sanctions sévères, tout ceci en leurs narguant d’aller ou bon leurs semble car il de l’argent dit-il pour soudoyer les autorités. comme pour dire qu’au Cameroun avec de l’argent on est tout permis et même que l’on est au dessus des lois. voila un peu en bref comment se présente la situation actuelle des ouvriers de PLACAM Sarl.

 


 
 
posté le 21-09-2013 à 12:51:29

Afrique du Sud: la police n'aurait pas dit toute la vérité sur la tuerie de Marikana

Manifestation des familles des victimes à Pretoria, le 12 septembre 2013, contre le refus du gouvernement sud-africain de financer la défense des victimes de la fusillade policière de Marikana.

 


 
 
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