posté le 02-04-2016 à 15:05:47

ELECTIONS SOCIALES 2016 AU CAMEROUN.

L'administration du travail accusée de double jeu, puis de laxisme.
Il n'est pas un seul leader confédéral qui n'ait pointé un doigt accusateur sur le Ministre du travail et de la sécurité sociale[Mintss], au sujet des couacs enregistrés lors des récentes élections sociales 2016. Notamment, l'organisation du processus depuis l'administration centrale a Yaoundé, l'attitude suspecte des inspecteursdu travail pendant les opérations, et leur laxisme vis-à-vis des employeurs nationaux indélicats, ayant délibérément foulé aux pieds la réglementation, a défaut de refuser d'organiser les élections.


Nous demandons a tous nos délégués du personnel de rendre leurs tabliers si un seul de nos syndicalistes est licencié...
ou a defaut, nous déclencherons une greve générale a l'échelle du pays...>>: la menace est de Pierre Essindi Minkoulou, le président de la confédération des travailleurs unis du Cameroun, [CTUC]. Le leader confédéral assis dans ses bureaux sis au quartier Mvog-Ada a Yaoundé, est dans tous ses états. Une dizaine de jours apres le déroulement des élections sociales 2016,[1er Mars],il est entouré de travailleurs qui se plaignent d'être sous la menace des sanctions de leurs employeurs. A l'instar de ceux de Placage du Cameroun,[PLACAM], une entreprisede production des produits ligneuxbasée a Douala. Ici, comme dans d'autres entreprises,une centaine de membres de la fédération syndicale des travailleurs de la construction-travaux publics-bois et activités du Cameroun, [Fstbc] recoivent depuis peu, des mises a pieds préalables a leur licenciement pour des motif farfelus. Leur vrai tort étant leur appartenance a une organisation syndicale interdite de participation au élections par Jean Paul Mbende, le chef du personnel qui a méprisé la loi, en dépit des rappels a l'ordre du délégué régional du Mintss pour le littoral.Toutefois, si a Placam,les responsables ont écarté dela compétition un syndicat ayant rempli toutes les formalités réquises, ailleurs les employeurs,lorsqu'ils ont concenti a organiser les élections sociales, se sont entendus avec les inspecteurs du travail pour se faire établir un certificat de carence syndicale, pour désigner des délégués du personnel au travers des candidatures prétendument indépendantes. Jean Marie Zambo Amougou, le président de la confédération syndicale des travailleurs du Cameroun, [Cstc] tout aussi choqué,cite l'exemple de l'Hotel des Députés.

 

                                                     Kengne Taahla.

 

SOURCE : MONDE PROFESSIONNEL, No 062 - 15 MARS 2016 

 


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