La Libye (ici le ministre de la justice, Salah Al-Mirghani) avait qualifié d'"enlèvement" la capture d'Abou Al-Libi par les forces spéciales américaines à Tripoli.
Al-Libi pourrait comparaître dès mardi devant un juge, a précisé une porte-parole dans un communiqué. Il avait été inculpé à New York en 2000, avec vingt autres membres présumés d'Al-Qaida, pour les attentats contre les ambassades américaines en Tanzanie et au Kenya, qui avaient tué plus de 200 personnes, dont 12 Américains, le 7 août 1998.
Abou Al-Libi a été capturé le 5 octobre devant chez lui à Tripoli, et ensuite transféré à bord d'un navire de l'US Navy en Méditerranée pour y être interrogé. Il figurait sur la liste des personnes les plus recherchées par le FBI, qui offrait "jusqu'à 5 millions de dollars" pour toute information permettant son arrestation ou sa condamnation. De son vrai nom Nazih Abdul Hamed Al-Raghie, il avait été membre du Groupe islamique de combat libyen (GICL) avant de rejoindre Al-Qaida.
Tripoli a dénoncé sa capture, estimant qu'il s'agissait d'un "enlèvement", et affirmé ne pas avoir été prévenu. Cet incident a même provoqué le bref enlèvement du premier ministre libyen lui-même, Ali Zeidan, par un groupe d'anciens rebelles lui reprochant d'avoir autorisé la capture.
Source : lemonde
posté par Salem Magazine.
Commentaires