Le ministre palestinien des Affaires étrangères Riyad al-Malki a salué mercredi la référence du président américain Barack Obama aux lignes antérieures à l'occupation israélienne de 1967 comme base des pourparlers de paix avec Israël.
"Les frontières d'Israël et de la Palestine devraient être fondées sur
les lignes de 1967 avec des échanges (de territoire) mutuellement
agréés, avec des éléments solides de sécurité pour qu'Israël puisse
continuer à se défendre lui-même contre toutes les menaces", a déclaré
mardi M. Obama lors d'une rencontre avec le président palestinien
Mahmoud Abbas à New York.
"Le président Obama a dit que les
négociations partaient de la référence des lignes de 1967", a déclaré à
la radio officielle Voix de la Palestine M. Malki, qui accompagne M.
Abbas à l'Assemblée générale des Nations unies.
Responsables et
commentateurs israéliens ont pour leur part surtout relevé la mention de
"Cisjordanie occupée" dans le discours prononcé par le président
américain à la tribune de l'ONU avant la rencontre avec Mahmoud Abbas.
"Cette notion de territoire occupé est superflue de notre point de vue",
a affirmé à la radio publique le ministre israélien des Affaires
stratégiques et des Relations internationales Youval Steinitz, membre de
la délégation israélienne à New York.
"Nous menons des
négociations avec les Palestiniens pour parvenir à un accord qui mettra
fin au conflit et instaurera la paix et la coexistence. Mais je pense
qu'il est très clair pour les Palestiniens que des parties
significatives, les blocs de colonies, les zones de sécurité, resteront
en territoire israélien", a-t-il indiqué.
Les Palestiniens
exigent que les pourparlers se tiennent sur la base des lignes
antérieures à l'occupation des Territoires palestiniens (Jérusalem-Est,
Cisjordanie et bande de Gaza), moyennant des échanges de territoires
équivalents, une exigence rejetée par Israël.
Source : 7sur7
posté par Salem Magazine.
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