A Yaoundé, pas de traces d’une quelconque campagne électorale.
«Une non campagne», c’est en ce terme lapidaire qu’un connaisseur de la vie politique camerounaise résume cette première semaine. Dans la capitale Yaoundé, force est de constater que les candidats se font plutôt discrets. Pas d’affichage de masse, peu de meetings et aucune effervescence particulière. Même son de cloche, ou presque, à Douala. La ville, cœur historique de la contestation politique, a connu un début de campagne timide, selon les observateurs joints sur place.
Quelques incidents ont bien émaillé la semaine, par exemple quand des militants d’un parti d’opposition ont été interpellés, arrachant des affiches du RDPC au pouvoir. Mais dans l’ensemble, aucun engouement particulier. Un constat qui semble finalement s’appliquer à l’essentiel des circonscriptions.
Comment expliquer ce phénomène ? Le parti au pouvoir se défend de ménager ses efforts, même là où il n’a pas d’adversaire. Des candidats de l’opposition invoquent un débloquage tardif des financements publics de campagne. D’autres expliquent ménager leurs moyens, pour rémunérer leurs représentants dans les bureaux de vote le jour J, tout en promettant que la seconde mi-temps, qui démarre ce lundi 23 septembre et se poursuivra jusqu’à dimanche, sera plus animée.
Source : rfi
posté par Salem Magazine.
Commentaires