Cet acquittement intervient au lendemain de la condamnation d'une trentaine d'autres personnes à de la prison ferme par un autre tribunal.
"Beaucoup parlent ici d'une justice à deux vitesses", explique Khaled Drareni, le correspondant de TV5MONDE à Alger.
Les cinq accusés de Bab el Oued "ont été acquittés par un juge intègre qui a appliqué la loi", s'est réjoui Me Seddik Mouhous, membre du collectif d'avocats ayant assuré leur défense. "Dans ma plaidoirie (...) j'avais moi-même dit au juge: "Je ne demande pas votre clémence je vous demande d'appliquer la loi"", a-t-il rappelé.
A chaque procès, les avocats rappellent qu'aucune loi n'interdit le port ou la possession du drapeau culturel amazigh.
"Personne ne devrait être harcelé, intimidé, arrêté ou poursuivi simplement pour avoir porté le drapeau amazigh ou l’avoir en sa possession", avait rappelé lundi Amnesty International.
Les cinq acquittés, en détention préventive depuis leur arrestation
le 21 juin, faisaient partie des premiers manifestants jugés à Alger, au
lendemain d'un 1er groupe de six, condamnés mardi à six mois ferme par
le tribunal de Sidi M'hamed.
Mardi 12 novembre, le tribunal de Sidi M'hamed, le plus important de la
capitale, a de son côté prononcé des peines de six mois de prison ferme
contre une trentaine d'accusés, jugés pour les mêmes faits et le même
chef - passible de dix ans de prison.
source: TV5MONDE, AFP
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